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Ohoettilto-7 (oho-et-til-to-7)

Partie5.Dalles sur points d'appui (25 pages environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.
Texte écrit avec la nouvelle graphie de la langue française.

 

XXX – LA TROISIÈME STRUCTURE ENVISAGÉE POUR AUROVILLE : CELLE AVEC PLUSIEURS GRANDES DALLES COURBÉES HORIZONTALEMENT POSÉES SUR DE NOMBREUX POINTS DAPPUI, ET SUR LESQUELLES SERAIENT CONSTRUITS DES BÂTIMENTS PAR D’AUTRES ARCHITECTES, AVEC UNE HARMONISATION DE L’ASPECT EXTÉRIEUR DE TOUS
En anglais : THE THIRD STRUCTURE ENVISAGED FOR AUROVILLE : THE ONE WITH SEVERAL LARGE HORIZONTALLY CURVED SLABS PLACED ON MANY SUPPORT POINTS AND ON WHICH BUILDINGS WOULD BE CONSTRUCTED BY OTHER ARCHITECTS, WITH A HARMONIZATION OF THE EXTERIOR APPEARANCE OF ALL


A – INTRODUCTION

La Mère avait approuvé avec enthousiasme la maquette de mars 66 et avait demandé, en aout suivant, qu’on ne la discute pas mais qu’on se mette à construire la ville. Elle n’attendait pas une autre maquette dont elle n’avait pas besoin. Pourtant, en mars 67, elle assista à un développement inattendu : Anger arriva de Paris et lui en montra une ! Pourquoi Anger la produisit-il ? Cest indiqué plus haut.


BPHOTOGRAPHIES DE LA MAQUETTE


Ci-dessus est la maquette vue par le côté droit de la première photographie.

L’origine de ces deux photographies est indiquée plus loin.


C – DATE

La date de la maquette est celle de sa présentation à la Mère.

Page 4 du Livre 5, l’auteur de celui-ci exprima son opinion.
« 1967, March 24th : Roger visits Pondicherry and Mother (probably around his 44th birthday) : [Renvoi à une note de bas de page :] 4
There is no record of any visit of Roger in Pondy between Aug. 1966 and Jan. 1968 BUT :
He presents his third concept/model, the “Macro-structure”, to Mother [...].
[...] »

Traduction.
24 mars 1967 : Roger rend visite à Pondichéry et à Mère (probablement autour de son 44e anniversaire) : [Note de bas de page :] 4
Il n’y a aucune trace d’une visite de Roger à Pondy entre aout 1966 et janvier 1968, MAIS :
• Il présente son troisième concept / modèle, la "Macro-structure", à Mère [...]. [...]

Roger Anger naquit un 24 mars et ça explique la date écrite au début du passage.
La note 4 de bas de page est hors-sujet pour ici.

L’opinion de l’auteur est que Roger Anger rendit visite à la Mère le 24 mars 67 et que, ce jour, il lui présenta son projet.
Ici, c’est considéré exact car ça correspond à ce qui exista après le retour d’Anger à Paris et qui est présenté plus soin..


D – CAUSES ANNONCÉES PAR ANGER DE LA CRÉATION D’UNE AUTRE MAQUETTE

Page 4 du Livre 5.
« This model too was conceived by a team of architects in Roger’s office in Paris. He had found the ‘Nebula model’ too static and wanted to bring some dynamism by giving it some spin. »
Traduction.
Ce modèle aussi fut conçu par une équipe d’architectes du bureau de Roger à Paris. Il avait trouvé le "modèle de la Nébuleuse" trop statique et souhaitait apporter un peu de dynamisme en lui donnant un mouvement tournant.

Page 5 du Livre 5.
« In his 1996 interview with Luigi and Aryamani, Roger will say :
’These [two first] plans [‘Rectangular’ and ‘Nebula’] were only ideas, sketches and then we worked on the chosen project to try to improve it because it looked a bit static. It took another one and half year at least – two years. I brought more projects to Mother the following year ; six months later ; I don’t remember. [Renvoi à une note de bas de page :] 6    I brought her another project which was interesting – which started to be a little more dynamic ; which was spinning a little.’
’Like [a] Yin and Yang [symbol] with two energies.’ »

Traduction.
Dans son entretien de 1996 avec Luigi et Aryamani, Roger dira :
"Ces [deux premiers] plans ["Rectangulaire" et "Nébuleuse"] n’étaient que des idées, des croquis, puis nous avons travaillé sur le projet choisi pour essayer de l’améliorer car il semblait un peu statique. Cela prit encore un an et demi au moins, deux ans. J’apportai plus de projets à Mère l’année suivante ; six mois plus tard ; Je ne me souviens plus. [Renvoi à une note de bas de page :] 6    Je lui présentai un autre projet intéressant – qui commençait à être un peu plus dynamique ; qui tournait un peu."
"Comme [un] [symbole] Yin et Yang avec deux énergies".
Les deux premiers groupes de crochets et leur contenu, ainsi que les deux derniers sont dans le texte cité.

La structure de ladite nébuleuse (mais qui est une étoile imbriquée avec le symbole de la Mère) fut dite considérée (en 66 probablement) par Anger un peu statique (expression de 1996*). Pour commencer, commencer seulement, à la rendre un peu plus dynamique, autre expression de 1996*, on fit tourner un peu les branches.
La cause annoncée pour créer une autre maquette nétait pas la vraie. En mentant ainsi, Anger agissait dans le cadre de sa position de trahison de la Mère dans laquelle il s’était placé depuis au moins le moment de sa rencontre avec elle le 10 mars 66, il senfonçait dans son mensonge.

Roger Anger, poussé par son égo, précisément par son vital, soutenu par son mental et son physique, agité par lui, introduisit de lagitation, du mouvement, dans la forme de mars 66.
Par ailleurs, lorsqu’il annonça que les [deux premiers] plans ["Rectangulaire" et "Nébuleuse"] n’étaient que des idées, des croquis, il mentit au moins à propos de ce deuxième. La cause est qu’à l’époque ce ne fut pas une ébauche de proposition, une ébauche de projet, mais une proposition, un projet, une maquette. Et son acceptation enthousiaste par la Mère, en plus suivi par son message d’aout 66 disant qu’il ne fallait pas le discuter mais se mettre à construire, montre bien qu’il n’y avait pas seulement un objet conçu comme étant une étape vers autre chose. En mentant ainsi, Anger continuait de senfoncer dans son mensonge.

Note 6 du bas de la page 5.
« As Roger had presented to Mother the first two concepts/models in March 1966, it is most probably one year later, in March 1967, that he presented to her the third one – that of the ‘Macro-structure’. »
Traduction. Comme Roger avait présenté à Mère les deux premiers concepts / modèles en mars 1966, c’est probablement un an plus tard, en mars 1967, qu’il lui présenta le troisième celui de la "Macro-structure".
Roger Anger annonça d’abord : un an et demi au moins, deux ans, ce qui, par rapport à mars 66, concernerait septembre 67 au moins ou mars 68, et cette dernière date n’est surement pas la bonne puisque, à ce moment, il avait déjà présenté un autre projet. Puis Anger annonça ceci : l’année suivante ; six mois plus tard, ce qui concernerait environ mars 67 et, soit septembre 66, soit septembre 67. Il déclara finalement : Je ne me souviens plus. Des moments qu’annonça Roger Anger, on ne peut rien déduire concernant la date de présentation à la Mère. Peu importe car ce problème de date est résolu, comme indiqué plus haut et comme c’est montré plus loin à propos de la conférence du 22 mai 67.

Cette citation de la page 5 est placée à cause de l’affirmation « le troisième [projet] celui de la "Macro-structure" ». L’explication est plus loin.


E POSITION D’ANGER PAR RAPPORT À SA MAQUETTE ET RÉACTIONS DE LA MÈRE

La Mère étant face à la maquette, voici quelles furent ses réactions, ce que Roger Anger en comprit, et ce qu’il pensait déjà de sa maquette et de sa poussée en faire encore une autre.

Suite du texte précédent de la page 5 du Livre 5, et qui n’est pas la note 6.
« So, I showed it to Mother. I must say that I felt it was not up to the mark when I showed it to her. She did not say anything... She said it was interesting but I could feel that it had not reached its potential. I also felt it had included something more but that it wasn’t it as yet.’ »
Traduction.
Alors, je le montrai à Mère. Je dois dire que je sentais qu’il [le projet] n’était pas à la hauteur lorsque je le lui montrai. Elle ne dit rien ... Elle dit que c’était intéressant, mais je pouvais sentir qu’il n’avait pas atteint son potentiel. Je pensai aussi qu’il avait inclus quelque chose de plus, mais que ce n’était pas encore ce qu’il fallait."
Le projet avait inclus quelque chose de plus et c’était l’effet déformant de l’influence du vital d’Anger sur la maquette de mars 66.

Roger Anger s’était laissé dominer par son vital et celui-ci n’était pas encore satisfait. Il poussa Anger à penser que ce qu’il avait produit n’avait pas atteint son potentiel, n’était pas encore ce qu’il fallait. Il poussait Anger à l’exprimer davantage, il voulait accroitre son influence, sa domination.
Roger Anger étant ainsi, il interpréta la réaction de la Mère à travers cela. Il fit comme si la Mère aussi n’était pas satisfaite car il manquait quelque chose et que ce fut pour cela qu’elle commença par ne rien dire, puis par dire que c’était intéressant, c’est-à-dire que quelque chose l’était.
Selon le rapport fait par Anger, la Mère n’eut pas la réaction d’appréciation positive enthousiaste qu’elle avait eu pour la structure dite de nébuleuse (mais qui est une étoile imbriquée avec le symbole de la Mère).
Est-ce que son silence puis sa parole que c’était intéressant correspondirent d’abord à l’étonnement, la stupéfaction, faite d’attristement (pour employer un mot d’humains ordinaires), suivi par l’annonce que c’était intéressant mais sans que la suite soit exprimée ? Est-ce que la réaction de la Mère fut qu’il était intéressant de constater comment une « formation » avait pu être d’abord captée par un humain jusqu’à produire une maquette (puisque, daprès laffirmation dAnger, elle pensait que ça cétait passé ainsi), puis comment l’action corruptrice, déformatrice, du vital d’Anger qui arrivait à entrainer son mental et son physique en fit produire une autre, accompagnée par la prétention à remplacer la première ?
Quoi qu’il en fût, la Mère ne savait pas qu’Anger avait déjà l’intention de faire encore pire.
Roger Anger était trop enfermé dans le questionnement résultant de la poussée de son vital sur son mental pour être attentif à ce qui pouvait provenir de la Mère.
La Mère savait (puisqu’elle le raconta) que, au début de la formation de l’univers (le premier et les suivants) avec les quatre premiers Émanés par la Mère (à une époque où il ny avait pas lincarnation à Pondichéry), ceux-ci, faits pour faire de la manifestation, se mirent à agir par eux-mêmes en se coupant de leur origine, et devinrent donc les quatre grands assouras. (Elle avait dit aussi qu’il valait mieux qu’une perturbation ait commencé dès le début plutôt que longtemps après. Elle avait dit aussi que chacun de ces quatre premiers Émanés produisit, si ce fut bien compris, ses formations et un univers mauvais, et qu’il fallut émaner des êtres d’une autre lignée pour corriger ce qu’avaient produit ces quatre premiers Émanés, le combat entre les deux lignées ayant fini par produire l’univers actuel.) La Mère se retrouva face à la maquette produite par Anger et qui montrait qu’il n’avait pas voulu accepter son approbation de la maquette de mars 66 et s’était mis à faire sa propre création pour tenter de se satisfaire. Est-ce que la Mère pensa à ce qui précède et se dit : ça recommence, et c’est probablement inévitable ? (En tout cas, il est donc normal que les deux lignées soient rapidement en confrontation au début de la manifestation supramentale avec le début de la création d’Auroville, et aussi après. Et finalement, ce ne sera pas la « vieille formation » de la Mère relative à une ville nouvelle qui existera mais celle de l’Auroville qui existe déjà sur un plan subtil, dont les grandes lignes furent exprimées dans le projet de juin 65.)


F – AUTRE EXPRESSION DE L’OPINION DE LA MÈRE

Page 4 du Livre 5.
Il y a deux illustrations côte à côte. Elles sont comme deux cartes postales dont leur base serait un petit côté. Sur environ les deux tiers du haut, il y a un dessin ou une photographie de la maquette du nouveau projet. Dessous, sur la partie blanche il y a un écrit de la Mère. Sur la carte de gauche, sur une première ligne : « Auroville » et, sur une deuxième ligne : « The town of the future ». La version en français est sur la carte de droite : « Auroville » puis « La cité de l’avenir ».
Sous des deux illustrations juxtaposées, il y a ceci, écrit par l’auteur.
« Below two photos of this new model, Mother will write in English and in French : “Auroville, The Town of the future” “Auroville, La cité de l’avenir” »
Sous deux photos de ce nouveau modèle, Mère écrira en anglais et en français : "Auroville, The Town of the future" "Auroville, La cité de l’avenir".

Est-ce que l’inscription de la Mère correspondit à une approbation du projet ? C’est-à-dire : est-ce qu’elle signifie que la Mère accepta qu’Auroville soit comme le projet l’envisageait ?
Ici, il est pensé que non.
La Mère voulait que son projet d’Auroville soit reçu, accepté, soutenu, par des humains. Ceux-ci étaient comme ils étaient. Elle continua d’agir pour la manifestation d’Auroville… en faisant avec ce qu’on lui présentait et qu’elle n’approuvait pas, continuant d’être favorable au plan de mars 66.
Est-ce qu’elle considéra que la structure qui ne lui plaisait pas pourrait ne pas être mise en œuvre, devrait ne pas l’être ?
Quelle que soit la réponse que chacun considère valable, la formule ne signifie pas qu’« Auroville », « La cité de l’avenir », sera conforme au projet. Elle signifie qu’« Auroville » est « La cité de l’avenir ».
On peut comprendre que la véritable Auroville de la « formation », l’Auroville qui finira par exister sur Terre, est « La cité de l’avenir », pas ce qui est exprimé dans ce projet.
Par ailleurs, la suite de l’histoire montra, en 70, que la Mère n’avait pas renoncé au projet de mars 66. Sujet traité plus loin.


G – LE LIVRE DE KUNDOO PUBLIÉ EN 2009*

Au début du présent texte est indiqué un livre publié en 2009* par Anupama Kundoo à propos de Roger Anger.
P. 119, à propos du projet de mars 66 approuvé avec enthousiasme par la Mère, l’auteur écrivit ceci. « L’architecte eut pourtant l’impression que la fondatrice d’Auroville n’était pas entièrement satisfaite ; il semblait que quelque chose manquait au plan et il tenta donc de donner plus de mouvement au concept. » (Fin provisoire de citation.)
Kundoo est une disciple d’Anger, son héros dont elle s’occupa d’écrire la légende. Elle diffusa sa doctrine.
Dans une affaire très importante et à propos du projet de mars 66, Anger se serait fondé sur une « impression » pour agir ! S’il avait eu un doute, il aurait pu s’adresser à la Mère pour savoir si elle était « satisfaite » ou non. Il ne le fit pas car celle-ci lui avait exprimé qu’elle l’était, comme elle l’avait exprimé à Huta et à Satprem et peut-être à d’autres personnes.
En plus, la réponse apportée à cette première « impression » en fut une autre : « il semblait » (« que quelque chose manquait »). Le « quelque chose » qui fut alors apporté fut « du mouvement », sans dire d’où vint l’idée de cela. D’ailleurs, quelque chose est faux dans le récit, qui est « plus de », car, dans la forme détoile imbriquée avec le symbole de la Mère, il n’y avait pas la notion de mouvement mais seulement celle de quelque chose qui est stable et qui rayonne spontanément par sa propre nature.
Ce ne fut pas l’« impression » indiquée qui poussa Anger à agir ensuite comme il le fit. Quelle fut la vraie cause ? Elle est indiquée plus haut : Anger nétait pas à lorigine de la forme d’étoile imbriquée avec le symbole de la Mère de mars 66 mais il voulait être à lorigine de la forme quaurait Auroville, et son égo le poussa à créer une autre forme à lorigine de laquelle il serait. Anger, en se soumettant à ce mouvement d’orgueil produit par son vital, s’engagea sur un chemin où celui-ci avait davantage de possibilité de s’exprimer et il le fit notamment en donnant du mouvement, c’est-à-dire en courbant les lignes. (Ici, on ne sait pas si, dans la maquette de mars 66, il y avait déjà l’idée de créer de grandes dalles posées sur de nombreux points d’appui et sur lesquelles seraient construits les bâtiments. On ne peut donc rien dire à ce sujet.)
Roger Anger avait intérêt à dire et à répéter qu’aucun des deux projets présentés en mars 66 n’était de lui, qu’il n’en avait approuvé aucun, que ce n’était que des croquis en préparation d’autre chose et que, puisque c’était à lui que la Mère avait proposé de construire Auroville, c’était le projet décidé par lui et dont il finirait par être satisfait qui devrait être mis en application.
Cette conception fut transmise à Kundoo et celle-ci la diffusa dans son livre.


H – EN MAI 67 À PARIS, PRÉSENTATION DU PROJET DE MARS 67

Roger Anger retourna à Paris en pensant avoir l’approbation de la Mère pour son projet de mars 67. Il s’occupa d’organiser une conférence de présentation.

Elle exista au Centre d’Information et de Documentation du Bâtiment (C.I.D.B.), 100 rue du Cherche-Midi, dans le 6e arrondissement de Paris. C’est dans son sud, vers la gare Montparnasse.
Cet organisme éditait une revue titrée L’information du bâtiment, qui cessa de paraitre en 1976*. Mesures très approximatives indiquées seulement d’après le souvenir : 21 cm x 28 cm. (Chaque numéro était composé en grande parties de feuilles cartonnées, chacune présentant un nouveau produit utilisable dans les constructions. Elles étaient prédécoupées vers la reliure et avec deux trous car elles étaient faites pour être détachées et mises dans un classeur à deux anneaux. Les autres pages étaient aussi prédécoupées en pointillés et pouvaient être découpées ou ne pas l’être mais, dans les deux cas, ça pouvait finir par être mis à la poubelle et c’est probablement pour cela que peu de ces revues se retrouvent en vente sur internet. Les numéros utilisés sont à l’une des bibliothèques du Centre nat. des arts et métiers, à Paris.)

La conférence relative à Auroville exista le 22 mai de l’an numéroté 1967 par tyrannie chrétienne. Cette date est connaissable seulement par l’annonce qui fut placée dans le numéro de mai, page 31, et que voici. (Y remarquer le pluriel « aux Indes ».)
« Prochaine manifestation au C.I.D.B.
Une conférence consacrée à
AUROVILLE
Ville expérimentale qui sera construite aux Indes
et dont le projet a reçu l’approbation de l’UNESCO
aura lieu au C.I.D.B.
sous la présidence de M. POUCH PADASS [POUCHPA DASS], attaché
culturel auprès de l’Ambassade de l’Inde en France.
LUNDI 22 MAI 1967, à 17 heures 30.
100, rue du Cherche-midi - Paris (6e) »
(Voilà de quoi soutenir l’idée que la présentation à la Mère exista en mars 67. L’annonce pour prévenir de l’existence de cette conférence fut publiée dans la revue datée du mois de mai alors que chaque revue paraissait dans les derniers jours du mois précédent celui indiqué, c’est-à-dire, pour celle-ci, avril. (Et c’est ainsi que, par exemple, dans le numéro de décembre 67, il y eut l’annonce pour un salon se tenant du 22 au 26 novembre.) Avant cette fin d’avril, du temps fut nécessaire pour fabriquer la revue et on arrive au début de ce mois.)

Le compte-rendu de la conférence fut publié dans le numéro n° 7-8 de juillet-aout 1967* Les deux premières photographies de la présente partie en proviennent.

Il y eut d’abord une introduction faite par Emmanuel Pouchpa Dass qui, lors de la Conférence générale de l’Unesco tenue à Paris à l’automne 66, avait présenté le projet de résolution qui émanait du Gouvernement indien.
Ensuite parlèrent successivement Roger Anger puis Mario Heymann, architecte, Georges Présenté, ingénieur, Pierre Braslavsky, architecte, et Pierre Garrigues, ingénieur.

Un compte-rendu de cet article est dans un texte qui lui est particulier et qui est publié sur le blog Ohoettilto-3. (Prononcer : oho et til to 3.) Il montre les erreurs qui sont dans la présentation qui y est faite, notamment à propos du lieu et de la date de la Conférence. De celle-ci est reproduit ci-après, presque pareil, seulement ce qui concerne le projet de structure à plusieurs grandes dalles horizontales courbées posées sur de nombreux points d’appui et sur lesquelles seraient construits des bâtiments par d’autres architectes, chacun d’eux ayant « une grande souplesse et la liberté d’expression » mais les « architectes urbanistes » assurant « la coordination ».

Voici des extraits de l’intervention de ROGER ANGER.

« AUROVILLE, donc, comme vous l’a dit M. Pouchpa Dass, sera construite en Inde sur un territoire de 20 km2, […]. […] La pose de la première pierre est prévue pour février 1968. »
Il est probable que ce fut lors de l’entretien du 24 mars 67 (ou vers là) que cette date fut décidée. Est-ce que le jour, 28, fut décidé en même temps ? La Mère s’occupait de faire avancer la manifestation de cette ville et elle faisait avec ce qui était là, ce qui ne l’empêchait pas de continuer de vouloir la forme de mars 66.

« Dans le cas d’AUROVILLE, les avantages inhérents du plan circulaire trouvent leur pleine justification en accentuant le caractère symbolique recherché de la ville : unité générale, facilité de circulation interne, facilité des contacts humains. Les axes de pénétration vers le Centre créent une convergence, une densification des bâtiments qui grandissent jusqu’à un point d’éclatement où se produit l’ouverture sur le centre spirituel de la ville : le Matrimandir. »
Le « plan circulaire », qui est un plan en rond, correspond en gros au premier plan de la Mère avec notamment les quatre parties quoiqu’il ne fût pas précisément cela. La Ceinture verte qui entoure laccompagne.
Ce qui est dit de l’accentuation du « caractère symbolique » n’est pas suffisamment précis concernant la structure générale envisagée.
Pareil pour les « axes de pénétration » : droits ou courbés ?
Le projet d’une « densification des bâtiments qui grandissent jusqu’à un point d’éclatement où se produit l’ouverture » indiquée relève du coup de théâtre. En plus, il y aurait en permanence la signification (et la réalité) que la densification urbaine en accroissement créerait de l’étouffement, dont on échapperait soudainement en arrivant à l’ouverture indiquée. Ce projet est mauvais. Le théâtre est du drame qui finit bien !

Tout ce qui est cité ci-après provient de l’intervention de MARIO HEYMANN.

« […] Nous avons établi un deuxième projet dans lequel on retrouve, bien sûr, le même programme.
Les quatre zones sont exprimées d’une manière plus nette. La volonté de créer un plan dynamique et souple a dominé lors de cette étude au détriment, dans une certaine mesure, de la multiplicité des formes architecturales possibles.
Ce projet a la grande qualité d’assurer une silhouette très caractéristique à la ville. » (Fin provisoire de citation.)

Il n’y a donc plus « la recherche d’une variété architecturale la plus ouverte possible, la plus libre possible » où « toutes les formes architecturales sont possibles et peuvent […] être intégrées ».
Ce à quoi correspond cette description est indiqué plus loin.

Suite immédiate.
« Parallèlement, nous avons entrepris des recherches architecturales dans le but de définir des formes de construction et certaines ambiances que nous voudrions créer. Je me limiterai à quelques exemples :
– désir d’intégrer des bâtiments au sol en harmonie avec l’architecture traditionnelle locale ; ce principe, appliqué aux petites industries, permettra de créer une zone industrielle aux espaces verts importants. Les cours intérieures seront protégées contre la vue par des talus plantés : » (F. prov. d.c.)

Pour « intégrer des bâtiments au sol », la signification avait été indiquée peu avant à propos de « quelques villages » indiens proches, par « Les murs bâtis en briques de terre séchée, sont littéralement intégrés au sol ». Cette volonté d’intégration n’existe que pour la « zone industrielle ». Qu’en est-il pour le reste ?

Suite immédiate.
« – volonté de différencier les niveaux des différentes circulations. »
Qu’est-ce que ça signifie ?

Suite immédiate.
« Certaines formes de climatisation naturelle sont également à l’étude […].
La récupération de l’eau de pluie […].
Nous avons dégagé de toutes nos recherches quelques principes urbanistiques généraux qui nous servent de base pour l’étude du projet de synthèse dont nous avons actuellement entrepris la mise au point :
1 – structuration de tissus urbains à forte densité suivant l’exemple des villes traditionnelles,
2 – création d’un site artificiel qui donnera une silhouette caractéristique à AUROVILLE,
3 – réhabilitation de la rue et de la place publique comme lieu de rencontre entre les hommes,
4 – exclusion de l’automobile de la cité, remplacée par des moyens de transport variés et silencieux n’interférant pas avec les piétons,
5 – volonté de donner deux qualités essentielles à AUROVILLE :
                 – l’unité
                 – la variété.
Je voudrais insister sur ce dernier point. Les villes anciennes trouvaient leur variété naturellement par les milliers de bâtisseurs qui les édifiaient, par les siècles que durait leur construction.
Leur unité était assurée par les matériaux, les traditions, la méconnaissance souvent d’autres styles.
À AUROVILLE, l’application d’un simple règlement d’urbanisme permettrait la variété mais entraînerait le chaos par manque de coordination véritable (ex. [exemple :] banlieue parisienne).
La construction de toute la ville par une seule équipe d’architectes risquerait fort d’entrainer le défaut inverse : unité se confondant avec uniformité.
La difficulté consiste à intégrer un maximum de cerveaux à la création d’AUROVILLE, sans perdre les idées directrices.
Pour l’ensemble de ces problèmes, nous proposons la solution suivante : création d’une macrostructure, c’est-à-dire de planchers constituant des sols artificiels plantés, soutenus par une très large trame de points d’appuis [points d’appui]. C’est sur ces sols suspendus que les bâtiments proprement dits s’intégrant dans un cadre déjà structuré seront construits par de nombreux architectes.
L’économie réalisée sur les VRD, les transports, etc., devrait s’équilibrer avec les dépenses inhérentes à cette macrostructure. » (F. prov. d.c.)

Le mot « soutenus » convient, mais « suspendus » ne le semble pas.
« VRD » : Voirie et Réseaux Divers. Concerne la voirie et les réseaux d’alimentation en eau, en électricité, en gaz, en télécommunication, et autres éventuels ainsi que ceux d’évacuation de l’eau de pluie, des diverses sortes d’eaux usées, etc.
Le mot « macrostructure » au singulier est employé pour désigner l’ensemble des « planchers » qui sont les dalles posées sur de nombreux points d’appui. Cette structure de mars 67 est ordinairement appelée la Macro-structure.

Suite immédiate.
« Voici les avantages de ce système :
1 – L’urbaniste, comme organisateur de la vie, dispose librement des trois dimensions et peut penser en volume, même en ce qui concerne les circulations.
2 – La silhouette de la ville peut être esquissée par ce site artificiel.
3 – Cette macrostructure suggère des idées directrices aux architectes des bâtiments tout en laissant une grande souplesse et la liberté d’expression à chacun. Les architectes urbanistes devront essentiellement assurer la coordination entre les architectes par le dialogue, basé sur la sensibilité et non pas par l’application d’une réglementation stricte. » (F. prov. d.c.)


Il est désormais possible de savoir ce qu’est le projet présenté comme étant le « deuxième ».

Il est prévu de créer de grandes dalles aériennes (« sols artificiels »), chacune étant posée sur de nombreux points d’appui (« soutenus par une très large trame de points d’appuis [points d’appui] »). Ceux-ci seraient comme de nombreux piliers mais surement pas en en ayant une forme simple et ils ne seraient probablement pas tous pareils. Il est probable que le mot « macrostructure » puisse désigner l’ensemble et aussi chaque dalle.
C’est aussi appelé « site artificiel », et il est vrai que c’est très différent d’une intégration « des bâtiments au sol ». Ceux prévus ainsi seraient même hors-sol.

Toutes les dalles et leur répartition donneraient « une silhouette caractéristique à AUROVILLE », dite aussi « très caractéristique ». Ça existerait quelle que soit la forme, courbée ou non, de chacune. La photographie principale de la maquette montre que les dalles seraient courbées.
C’était très loin de ce que Roger Anger pensa en septembre 65 et qui avait été approuvé par la Mère : certaines architectures délibérément surprenantes ou expérimentales ne doivent pas être retenues, ainsi que : pleinement intégrées à la nature.

La répartition des dalles sur points d’appui ferait que les « quatre zones » seraient « exprimées d’une manière plus nette ». Ce sujet ne fut pas développé.

On voulut qu’il y ait « l’ambiance d’une ville indienne », ce qui concernait la forte « densité » de population. Cet aspect est secondaire par rapport à celui de dalles posées sur de nombreux points d’appui et sur lesquelles seraient des bâtiments. Est-ce que tout ça produirait « l’ambiance d’une ville indienne » !? Non !

Il est dit que l’idée de créer une telle « macro-structure » apparut aux architectes en conséquence de la « volonté de créer un plan dynamique et souple ». D’abord, il n’est pas dit que ce fut en conséquence d’un mouvement intérieur respectable, par exemple une intuition véritable, ou une vision véritable, ou autre chose de ce genre.

Qui eut l’idée de placer du dynamisme, de créer « un plan dynamique » ? Ce fut le vital d’un des architectes de l’équipe de Roger Anger, celui de celui-ci, et les autres acceptèrent.
Le site internet d’un Aurovilien est nommé « Divakar ». En janvier 2018* y fut publié un texte titré Quelle ville ? Sur sa page 69, il y a ceci, où chaque aller-à-la-ligne-suivante est remplacé par une barre oblique. « R. [Roger Anger] n’était pas satisfait du concept initial, qui lui semblait trop inerte, et cherchait avec sa vitalité créative à le rendre plus attrayant. / En règle générale, l’être vital ne comprend et n’apprécie que ce qui lui est analogue ; l’absence de mouvement perceptible, d’un évènement sensible et visible, lui apparaît comme une pauvreté. / […] / Il courba les rayons. »
En conclusion, l’ajout du caractère dynamique et de ce qu’il produisit ne vint pas d’une bonne origine.
Roger Anger et les autres membres de son équipe s’étaient laissés aller à suivre les impulsions de leur égo, précisément de leur vital qui sut mettre leur mental et leur physique à son service.

À quoi correspond le caractère « souple » indiqué par Mario Heyman ? Il est dit que « C’est sur ces sols suspendus que les bâtiments proprement dits s’intégrant dans un cadre déjà structuré seront construits par de nombreux architectes ». Il est dit aussi que « Cette macrostructure suggère des idées directrices aux architectes des bâtiments tout en laissant une grande souplesse et la liberté d’expression à chacun. »
Le caractère souple proviendrait donc du fait que les constructions sur les dalles aériennes seraient faites par de « nombreux architectes » et que ceux-ci seraient autres que les urbanistes-architectes créateurs des dalles.
Ça produirait aussi une absence d’« uniformité ».

Ces caractères de « grande souplesse » et de « liberté d’expression » existeraient donc dans le cadre d’une très grande contrainte, d’un grand enfermement : être sur une dalle posée sur de nombreux points d’appui. Objectivement, il y aurait beaucoup moins de souplesse et de liberté que dans le cas d’un plan en étoile imbriquée avec un symbole de la Mère où la contrainte est de respecter les axes de voies publiques qui rayonnent autour d’un centre et aussi le système concentrique. Mario Heyman indiqua d’ailleurs que « La volonté de créer un plan dynamique et souple a dominé lors de cette étude au détriment, dans une certaine mesure, de la multiplicité des formes architecturales possibles ». Évoquer un caractère de « souplesse » et la « liberté d’expression » fait penser à la présentation de deux arguments imaginés après avoir eu la conception des dalles sur de nombreux points d’appui, et qui servent à tenter de faire accepter ce qui apparait naturellement comme étant oppressif, rigide et repoussant, qui servent donc à tenter de tromper en tentant de donner des impressions contraires.
Tout ce qui serait construit sur ces dalles exprimerait une grande soumission aux urbanistes-architectes.

Dans la fin de la citation, il est parlé de « L’urbaniste, comme organisateur de la vie ». La signification donnée par Anger au mot « urbaniste » pour Auroville est-elle qu’il est forcément un architecte ? Dans la réalité, ce n’est pas forcément le cas. Par ailleurs, ce ne sont pas les urbanistes qui ont à organiser la vie. Ils agissent dans le cadre qui leur est indiqué par l’autorité publique compétente. Roger Anger avait à agir dans le cadre de ce qu’avait indiqué la Mère à Pondichéry.

Il est dit que, sur chaque dalle posée sur de nombreux points d’appui, « les bâtiments » « seront construits par de nombreux architectes ».
Dans la conception en jeu, en plus des architectes créateurs de ces dalles courbées, d’autres architectes étaient censés intervenir pour les constructions à créer dessus.
Il est fait comme si ces derniers étaient les décideurs mais ils pourraient ne pas être à l’origine de toutes les constructions. Ils pourraient n’être que des exécutants, c’est-à-dire avoir une position subalterne, en des initiatives provenant d’autres personnes, et s’occuper seulement de réaliser des plans conçus par elles, s’il est fait appel à eux. Et rien ne dit qu’ils seront tous des Auroviliens.
Le décideur, c’est normalement la « Conscience Divine » indiquée dans la Charte, dont chacun le voulant devrait chercher à être « le serviteur volontaire ». Et celle des conséquences éventuelles qui est l’initiative d’une construction, sa forme, etc., peut émaner de n’importe qui.
Ainsi, les constructions à placer sur les grandes dalles posées sur de nombreux points d’appui pourraient provenir d’un mouvement allant de l’intérieur vers l’extérieur, ce qui est le bon mouvement de développement dans la manifestation supramentale dans le cadre de laquelle existe Auroville.
Mais, comme déjà dit, le projet avec des dalles courbées posées sur de nombreux points d’appui est mauvais.

Roger Anger avec son équipe imagina qu’il placerait de l’unité par la création de ces dalles. Ce serait un mouvement partant d’en bas. Il conçut que de la (prétendue) diversité existerait par les bâtiments construits dessus.
Vu sa conception générale d’Auroville, il ne pensa pas que l’obéissance à ladite « Conscience Divine » produirait l’unité, et que le résultat de chacun obéissant ainsi produirait la diversité (où il pourrait cependant y avoir parfois des ressemblances si c’est l’effet d’obéir comme venant d’être indiqué).

Roger Anger avec son équipe imagina aussi qu’il placerait de l’unité d’une autre manière.
En septembre 65, lors de sa visite à la Mère, il avait apporté un document sur lequel il avait écrit ses réflexions et, lors de la conversation, il fut établi qu’il y aurait une règlementation précise et un contrôle à propos de l’aspect extérieur des constructions et de leur entourage mais pas à propos de l’intérieur (mis à part les réseaux généraux d’apport et d’évacuation). La cause de cela est que d’autres intervenants étaient censés agir, d’autres architectes, et qu’il fallait s’occuper de créer une harmonisation dans l’aspect extérieur de la ville.
Désormais, Roger Anger semble avoir pensé qu’une telle règlementation précise ou « réglementation stricte » était probablement impossible à établir en entier à l’avance et que des règles devaient apparaitre au fur et à mesure, ou au moins que la « coordination » qui devait exister devrait se faire au fur et à mesure des situations. Ça continuait de concerner seulement l’aspect extérieur car, dans la conception en jeu, en plus des architectes créateurs des dalles courbées posées sur de nombreux points d’appui, d’autres intervenants, d’autres architectes étaient censés agir pour les constructions à créer sur ces dalles.

Les constructions bâties sur les grandes dalles posées sur de nombreux points d’appui pourraient être modifiées au fur et à mesure de découvertes technologiques (par exemple à propos de la fourniture d’électricité) ou pour toute autre cause. Elles pourraient être détruites et remplacées.
Par contre les dalles en elles-mêmes créeraient beaucoup d’immobilisme.

Il est temps de s’occuper des deux photographies qui illustrent l’article et sont reproduites plus haut.

La première est sur sa première page, au-dessus de son titre. La maquette est vue d’au-dessus un peu en oblique. Autour d’un centre, quatre zones sont nettement visibles. Il y a une alternance de deux zones qui ont peu de bâtiments et même presque pas pour l’une d’elles, avec deux autres zones qui ont beaucoup de bâtiments.
Des lignes sont comme partant plus ou moins de la zone centrale comme si elles étaient les rayons d’une étoile qui seraient courbés, soit un peu, soit en étant presque dès le départ très courbés, très rabattus.
Au premier plan, dans une des zones où il n’y a presque pas de bâtiments, une telle ligne courbe parait être une voie de circulation et d’autres voies sont visibles un peu partout, formant parfois comme un pont lors de croisements. Certaines longent de longs bâtiments.
Dans la zone qui est à gauche, il y a une ligne courbe large qui est très visible, qui ne part pas de la zone centrale elle-même mais part en lui étant proche, et sa courbe commence par lui être parallèle puis s’en éloigne. Il est probable qu’elle au moins corresponde à une des dalles soutenues.
Dans la zone qui est à droite, il y a un grand paquet de constructions qui touche la zone centrale et s’étend vers l’extérieur en se divisant en deux branches. L’une est comme un rayon d’étoile qui serait courbé. L’autre, beaucoup plus large, est, dès son départ du centre, rabattue. Il est probable que ça corresponde à une ou plusieurs dalles posées sur de nombreux points dappui. Entre les deux branches sont des cubes et d’autres formes qui représentent des bâtiments et qui ne semblent pas posés sur une telle dalle.

La deuxième photographie est sur la même page qu’une partie du discours de Roger Anger. Elle correspond à tout une des deux colonnes de la page. Elle est mise horizontalement au début de la présente partie.
C’est la même maquette qui est photographiée presque de profil, et où ce qui est au premier plan est la zone avec notamment le grand paquet de constructions. Tout n’est pas fait précisément et, si l’on ne sait pas déjà qu’il y a des dalles sur points d’appui, on ne le devinerait peut-être pas.
Sur la maquette, la zone centrale est, en représentations, un bâtiment globalement conique entouré par deux anneaux formés chacun de plusieurs bâtiments en arc de cercle. Autour sont les lignes courbées. Le bâtiment n’est pas surmonté par une « sculpture symbolique » comme cela avait été annoncé à propos de la forme dite de nébuleuse.
La légende de cette deuxième photographie est dans un cadre au bas de la colonne de texte et elle est ceci : « Vue sous un autre angle [celui presque de profil], la maquette d’Auroville semble évoquer une cible dont le centre serait le cœur de la ville…, ou une rose épanouie… » Ça peut faire penser à une cible (pour projectiles). Pour que ça fasse penser à une « rose épanouie », il faut plus que de l’imagination. Qui est l’auteur de cette légende ?

Suite immédiate de l’intervention de Mario Heymann.
« AUROVILLE est destinée à abriter des hommes qui cherchent à évoluer et à se réaliser pleinement.
Pour qu’AUROVILLE soit un cadre digne de cette aspiration, il est indispensable que sa création soit un exemple sans pareil de coopération entre les hommes. » (F. prov. d.c.)

Les humains dont il est parlé sont ceux tels qu’ils sont déjà et qui participent à la création d’Auroville. Il n’y a pas l’aspiration à ce qui est au-delà de cela. Il n’y a pas la notion de « serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Même si on ne voulut pas employer ces deux derniers mots, il y avait forcément un moyen d’exprimer la même notion avec d’autres mots, et ne pas le faire fut une faute.
Ainsi est la fin de l’intervention de Mario Heymann et du compte-rendu de ce qui est dans la revue L’information du bâtiment de juillet-aout 67.

Le 8 septembre 65, lorsque Roger Anger présenta à la Mère ses réflexions et que celle-ci ajouta ses préceptes, il avait exprimé que : certaines architectures délibérément surprenantes ou expérimentales ne doivent pas être retenues, et que les constructions devaient être : pleinement intégrées à la nature. Pourtant, il produisit un contraire de cela. Il déraillait.


XXXI – EN AVRIL 1967*, AFFILIATION DE LA S.A.S. PAR L’UNESCO
En anglais : IN APRIL 1967 * AFFILIATION OF THE S.A.S. BY UNESCO

La procédure de demande d’affiliation de la S.A.S. à l’Unesco, qui avait commencé en février 66, mena, fin avril 67, à cette affiliation en catégorie C (alors que l’affiliation en catégorie A ou B avait aussi été demandée, A étant la meilleure position). Cette histoire est racontée dans le long texte qui est sur le blog Antiténèbres et concerne les relations entre l’Unesco, la S.A.S. et Auroville.


XXXII – 19 JUIN 1967*, POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE DU PREMIER QUARTIER D’AUROVILLE
En anglais : 19 JUNE 1967 *, INSTALLATION OF THE FIRST STONE OF THE FIRST QUARTER OF AUROVILLE

Vers l’endroit choisi en premier pour être celui d’Auroville, un premier terrain fut acheté puis d’autres, (puis aussi de l’autre côté de la route)

À ce premier endroit semble-t-il, un lieu fut nommé « Promesse » par la Mère.

Livre 5, page 16.
« 1967, June 19th: […]
[…]
A foundation stone ceremony is held at “Promesse” which will be Auroville’s first settlement.
[…]
It is laid in the evening by Mme Françoise Anger (Pournapréma). »

Traduction.
19 juin 1967 : […]
[…]
Une cérémonie de pose de la première pierre est organisée à "Promesse" qui sera le premier établissement d’Auroville.
[…]
Elle est posée le soir par Mme Françoise Anger (Pournapréma).

Ce fut la première pierre d’un quartier de la ville mais ce ne fut pas la fondation de la ville prévue.


XXXIII – AOUT-SEPTEMBRE 67, DANS LA REVUE DE L’UNESCO : LE PROJET D’ÉTOILE-SYMBOLE, QUE ROGER ANGER AVAIT ABANDONNÉ DEPUIS PLUSIEURS MOIS (MAIS PAS LA MÈRE)
En anglais : AUGUST-SEPTEMBER 67, IN THE UNESCO JOURNAL: THE STAR-SYMBOL PROJECT THAT ROGER ANGER HAD ABANDONED SINCE SEVERAL MONTHS (BUT NOT THE MOTHER)


La revue de l’Unesco est titrée Le Courrier. Dans son numéro d’aout-septembre 1967* fut publié un article sur Auroville. Il est sur les deux tiers verticaux de droite de la page 48 et sur toute la p. 49.
Voici dabord une partie de chacune des trois photographies.


Ci-dessus, on voit bien les quatre lignes qui forment les quatre parties intérieures du symbole de la Mère.

C’est la structure mal dite de nébuleuse qui fut présentée, celle en forme d’étoile imbriquée avec le symbole de la Mère. L’Unesco n’avait visiblement pas été informée qu’un nouveau projet était apparu !
Le troisième extrait montre le projet de Pavillon de la Mère où il y a ladite « statue symbolique » : elle peut faire penser à une fleur épanouie.

L’article est titré « En Inde Auroville cité de la fraternité ». Ce dernier mot exprime à quoi se résumait toute l’affaire !
Le texte complet est ceci. « On va construire en Inde une ville internationale que pourront habiter les hommes et les femmes de tous les pays, sans distinction de croyances, d’idéologie ou de nationalité. Les plans en sont faits. Auroville, la cité de l’Aurore, est ainsi nommée d’après Shri Aurobindo, penseur mystique et philosophe indien, mort en 1950. Elle va s’édifier sur la baie du Bengale près de Pondichéry. Conçue pour une communauté de 50 000 personnes, elle veut exalter les idéaux et les enseignements de Shri Aurobindo, qui œuvrent à la compréhension internationale et à la promotion de la paix. Sur ces photos d’une maquette, on peut voir qu’Auroville aura une forme concentrique. Les rues principales, convergeant vers le cœur de la cité (ci-dessus et à gauche, se réuniront au Parc de l’Unité, couronne de jardins surplombant le lac qui entoure le Sanctuaire de la Vérité (à droite, à l’arrière-plan de la photo). Quatre zones – résidentielle, internationale, culturelle et industrielle – seront construites au cours des 15 ou 20 prochaines années. Dans la zone internationale, les pavillons de chacun de États de l’Inde et des principaux pays du monde seront de véritables ambassades de la culture, des arts et des techniques pour chaque pays. Dans la zone destinée à témoigner de la richesse culturelle de chaque civilisation, des Académies des arts et des sciences accueilleront les artistes et les savants du monde entier. Le projet de construction d’Auroville a été présenté à l’Unesco lors de son 20e anniversaire en 1966, et en décembre 1966 la Conférence générale de l’Unesco lui a donné son appui moral. »


XXXIV – ENCORE À PROPOS DE LA DURÉE IMAGINÉE DE LA CONSTRUCTION D’AUROVILLE
En anglais : STILL ABOUT THE IMAGINED DURATION OF THE CONSTRUCTION OF AUROVILLE

Livre 5, page 24.
« 1967, September 21st : Notes taken by Rijuta Lunin
AV Archives (Rijuta’s file)
English
[…]
On Auroville : It may take 100 years, but the city will be built. […] »
Traduction.

21 septembre 1967 : Notes prises par Rijuta Lunin
AV Archives (dossier de Rijuta)
Original en anglais
[…]
Sur Auroville : Cela peut prendre 100 ans, mais la ville sera construite. […] »

 

XXXV – 3 OCTOBRE 67, ANNONCE DE LA DATE PRÉCISE DE LA CÉRÉMONIE DE POSE DE LA PIERRE DE FONDATION D’AUROVILLE
En anglais : OCTOBER 3, 67, ANNOUNCEMENT OF THE ACCURATE DATE OF THE INSTALLATION CEREMONY OF THE STONE OF AUROVILLE FOUNDATION

Livre 5, page 26.

« 1967, October 3rd: As Navajata had done a ‘press release’, this announcement appears in newspapers:
"Auroville" work to begin from February 1968
Pondicherry, Oct 3 1967 (PTD) – The foundation stone of "Auroville" new international cultural township, sponsored by the Sri Aurobindo Society, will be laid on February 28th next year, the General Secretary of the Society, Shri Navajata told Pressmen here today. […] »
Traduction.

3 octobre 1967 : Navajata ayant publié un "communiqué de presse", cette annonce est publiée dans les journaux :
"Auroville" débutera à partir de février 1968
Pondichéry, 3 octobre 1967 (PTD) - La pierre de fondation de la nouvelle ville culturelle internationale "Auroville", soutenue par la Sri Aurobindo Society, sera posée le 28 février prochain, déclara aujourd’hui Shri Navajata, Secrétaire général de la Société, aux journalistes. […]
Il y a ville culturelle.

Dans ce texte, il n’y avait pas d’invitation à participer.


XXXVI – 4 OCTOBRE 67, DEMANDE FAITE PAR LA S.A.S. À L’UNESCO DE TRANSMETTRE AUX ÉTATS MEMBRES L’NVITATION À PARTICIPER À LA CÉRÉMONIE DE « POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE » D’AUROVILLE, EN DISANT CE QUE LES REPRÉSENTANTS DE CHACUN DEVRONT FAIRE, ET PREMIÈRE CONSÉQUENCE
En anglais : 4 OCTOBER 67, REQUEST BY THE S.A.S. TO UNESCO TO TRANSMIT TO MEMBER STATES THE INVITATION TO PARTICIPATE IN AUROVILLE’S CEREMONY OF FIRST STONE INSTALLATION , AND SAYING WHAT THE REPRESENTATIVES OF EACH SHOULD DO, AND FIRST CONSEQUENCE

Ce titre et tout ce qui, dans la présente partie, est après le présent paragraphe provient du long texte qui est sur le blog Antiténèbres. Il y est parlé d’un dossier bleu. Il fait partie des archives de l’Unesco et fut décrit avant dans ce long texte.


Lettre du 4 octobre 67 émanant de la S.A.S. et envoyée à l’Unesco. Texte en français.
« Monsieur le Directeur Général,
La Société Sri Aurobindo, organisation internationale non gouvernementale bénéficiant de relations d’information mutuelle (catégorie C) a l’honneur de porter à votre connaissance que la pose de la première pierre d’Auroville aura lieu le 28 février 1968.
Afin de conférer à cette cérémonie un caractère à la fois largement international et tourné vers l’avenir, la Société désire inviter les États membres de l’Unesco à désigner, chacun en ce qui le concerne et par les moyens qui lui sembleront appropriés, un jeune homme et une jeune fille d’environ 15 à 20 ans qui seraient chargés de déposer sur le site d’Auroville un peu de terre de leur pays.
Des pourparlers sont d’ores et déjà en cours avec la Compagnie Air India pour l’organisation du voyage des enfants. Ceux-ci seront hébergés dans un bâtiment spécial mis à la disposition de la Société par le JIPMER (Jawaharlal Institute for Post-Graduate Medical Education and Research), à Gorimédou, près Pondichéry.
Je vous serais reconnaissant d’attirer l’attention des États membres de l’organisation sur ce projet, dans l’esprit de la résolution 4.36 adoptée par la Conférence générale lors de sa 14ème session.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’assurance de ma haute considération.
Secrétaire général / [Signature.] /Navajata / Copie à [...] »

La cause du choix de la date ne fut pas indiquée : c’était le jour le plus proche de la première manifestation supramentale sur la Terre, qui exista le 29 février numéroté 1956 par tyrannie chrétienne. Auroville est liée à cela.
« déposer sur le site d’Auroville un peu de terre de leur pays » : il est probable que ce qui exista finalement, le dépôt dans une urne de marbre, n’avait pas encore été imaginé.
Ça expliquerait aussi pourquoi il est parlé de « la pose de la première pierre ».
Aux terres de pays à déposer, la signification est dans ceci : « conférer à cette cérémonie un caractère à la fois largement international et tourné vers l’avenir ». Ces quatre derniers mots peuvent correspondre à l’activité d’humains agissant par eux-mêmes tels qu’ils sont, et aussi à l’ouverture à un plan de conscience supérieure.
Ce qui était demandé à l’Unesco ne relevait pas de « relations d’information mutuelle ».
Par contre, ça relevait de « l’esprit de la résolution 4.36 » : « La Conférence générale, [...] ce projet [...] et le recommande à l’attention de tous ceux qui s’intéressent aux idéaux de l’Unesco. »

Dans le dossier bleu, il y a un document proche en haut duquel, à la date du 22 janvier 68, il est demandé à Tor Gjesdal, Sous-Directeur général pour l’information, quelle suite il donna à la lettre de la S.A.S. du 4 octobre 67.
En bas de cette page il y a la réponse datée du 25 janvier 68. Texte en français. « En réponse à la lettre de la Sri Aurobindo Society, Mr. Gjesdal a envoyé une lettre circulaire à toutes les Commissions nationales pour l’Unesco dont vous trouverez copie ci-jointe. »
Le lettre envoyée à chaque Commission nationale n’est pas dans le dossier bleu. (Elle est peut-être dans un dossier des successeurs de Gjesdal.)
Par contre, il y a ce qui semble être un modèle de lettre que chacune devait envoyer au ministre compétent de son pays. La voici. Texte en français.
« Monsieur le Ministre,
Dans la résolution 4.36 qu’elle a adoptée à sa quatorzième session, la Conférence générale de l’Unesco prenant note du projet qu’a conçu la Société Sri Aurobindo, de Pondichéry (Inde), de créer une "cité culturelle" appelée "Auroville", a exprimé sa conviction "que ce projet contribuera à promouvoir la compréhension internationale et la paix" et l’a recommandé à l’attention de "tous ceux qui s’intéressent aux idéaux de l’Unesco".
Le Directeur général est maintenant informé par la Société Sri Aurobindo (voir lettre ci-jointe) que la première pierre d’Auroville sera posée le 28 février 1968, et que la Société désire inviter chacun des États membres de l’Unesco à désigner un jeune homme et une jeune fille pour assister à la cérémonie et déposer sur le site d’Auroville une poignée de terre apportée de leur pays.
Le Directeur général tient à signaler ce projet à l’attention des États membres, et leur conseille d’adresser directement à la Société Sri Aurobindo toute correspondance à ce sujet.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, les assurances de ma haute considération.
[Signé :] Tor Gjesdal
Sous-Directeur général pour l’information »

La suite de l’histoire aurait pu exister avec le projet de grandes dalles courbées posées sur de nombreux points d’appui sur lesquelles seraient bâties des constructions faites par d’autres individus et avec une harmonisation de l’ensemble mais il n’en fut pas ainsi.


XXXVII – APRÈS MAI 67 MAIS LA MÊME ANNÉE, ROGER ANGER RENONÇA À SON PROJET DE MARS 67

Il est certain qu’Anger renonça à son projet de mars 67 puisqu’il en montra un autre en 68.

Voici des citations mais sans qu’on sache si elles concernent le projet de mars 67, ou une étude faite plus tard la même année pour le projet de 68, ou les deux.

Page 5 du Livre 5, pas dans la note 6, il est écrit autre chose annoncé par Anger, dans son entretien de 1996*.

« [L’auteur :] During the same interview, Roger will comment this ‘Macro-structure’ model :
[Anger :] ‘It was blocking [the view of Matrimandir] without blocking it ; but it was enclosing the Matrimandir in a kind of valley with buildings which locked it up a bit. It was interesting but it was a Macro-structure. It was extremely theoretical […]. »

Traduction.
[L’auteur :] Au cours du même interview, Roger commentera ce modèle de "Macro-structure" :
[Anger :] "Il bloquait [la vue du Matrimandir] sans la bloquer ; mais c’était enclore le Matrimandir dans une sorte de vallée avec des bâtiments qui l’enfermaient un peu. C’était intéressant mais c’était une Macro-structure. C’était extrêmement théorique, […].

P. 119 et 120 du livre de Kundoo.

« En mars 1966, Roger Anger revint de Paris avec deux propositions alternatives réalisées par son équipe. […] De ces deux propositions, c’est la seconde qui emporta l’adhésion […]. L’architecte eut pourtant l’impression que la fondatrice d’Auroville n’était pas entièrement satisfaite ; il semblait que quelque chose manquait au plan et il tenta donc de donner plus de mouvement au concept. En novembre 1967, il présenta une nouvelle adaptation plus dynamique du modèle concentrique qui s’articulait cette fois autour d’une structure en spirale. [P. 120.] Les zones industrielles et résidentielles, plus denses que les zones internationales et culturelles, étaient marquées par de grandes macrostructures qui renforçaient le mouvement de spirale et étaient situées à l’opposé l’une de l’autre. » (F. prov. d.c.)
« macrostructures ». En anglais : « macro-structures ».
Un projet fut présenté à la Mère en mars 67 mais Kundoo ne le savait pas !

Kundoo continua sa présentation erronée en disant « adaptation plus dynamique » « a more dynamic adaptation », alors que la forme d’étoile ne l’était pas. Il n’aurait pas fallu écrire « more », « plus ».
Par rapport au projet de mars 67, il est erroné de dire que « la nouvelle adaptation » « s’articulait cette fois autour d’une structure en spirale » car il y avait encore un Pavillon de la Mère au centre et c’est « autour » de lui qu’il y avait désormais ce qui exprimait un « mouvement de spirale ». C’est la traduction qui est en cause, pas Kundoo dont le texte en anglais est « the concentric model into which a spiralling structure had been introduced » : le modèle concentrique dans lequel une structure en spirale a été introduite.
Les mots « renforçaient le mouvement de spirale » ne font pas référence à la forme d’étoile imbriquée avec le symbole de la Mère mais à la « structure en spirale » introduite dans le nouveau projet. Cette « structure » est renforcée par la présence de « grandes macrostructures » et c’est correct, surtout lorsque l’on sait ce que sont celles-ci, ce que ne dit pas Kundoo, empêchant de comprendre. Elles étaient plusieurs grandes dalles courbées horizontalement posées sur de nombreux points dappui, et sur lesquelles seraient construits des bâtiments par d’autres architectes, avec une harmonisation de l’aspect extérieur de tous.
Dans ce passage, le mot « concentrique » se rapporte à la maquette de mars 66 alors que les suivantes sont censées avoir aussi ce caractère, les différences étant que le bâtiment qui devait être au centre ny est plus car il est un peu décalé, desaxé, et que, dans les anneaux successifs autour de la zone centrale, du mouvement est introduit par les formes courbes.

Suite immédiate.

« Ce projet parut trop complexe pour une réalisation au fil du temps, les mégastructures exigeant d’être construites plus ou moins d’une seule traite. On jugea préférable d’adopter un concept plus flexible. L’une des faiblesses de cette proposition était également le risque que des structures aussi hautes gênent la vue sur le centre. » (F. prov. d.c.)
« mégastructures ». En anglais : « megastructures ». Ce nom est donc employé par Kundoo comme synonyme de « macrostructures ».
Au lieu d’écrire « également », il aurait fallu dire : aussi, qui correspond au mot anglais « also » et qui n’exprime pas qu’il y a une égalité qui n’existe peut-être pas.
D’autres reproches pouvaient être adressés au projet monstrueux qui s’inspirait de ce que Roger Anger et Mario Heymann avaient déjà imaginé en 1964* : la ville pyramidale.
On voulut donc quelque chose qui soit « plus flexible ».

Kundoo ne savait pas qu’un projet avait été montré à la Mère en mars 67 mais elle en connaissait un de novembre suivant.
Est-ce que ce dernier est celui de mars en étant mal daté ?
Est-ce que c’est un autre ? En ce dernier cas, il n’y aurait pas un projet puisqu’il ne fut pas montré à la Mère mais seulement une étude vers un autre projet.
Si la citation du Livre 5 et celle du livre de Kundoo concernent une étude créée dans la fin de 1967*, dans le présent texte elles auraient dû être placées plus loin.


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